mardi 16 octobre 2012

Analyse du remaniement technique du Gouvernement


Nouveau remaniement technique de l’exécutif


Barthélémy Kassa et Sofiath Onifadé ont toujours les faveurs de Boni Yayi


Le 12 octobre dernier, le Chef de l’Etat a procédé  à un léger remaniement du gouvernement. Barthélémy Kassa revient au sein d’un gouvernement qu’il avait quitté depuis son élection au parlement en avril 2011. Quant à Sofiath Onifadé, elle gérera désormais le Ministère de l’Industrie et du commerce. 



                                                   Sofiath Onifadé


                                   Barthélémy Kassa



Depuis son accession à la magistrature suprême en mars 2006, c’est la première fois que Boni Yayi nomme de nouveau l’un de ses anciens ministres au sein du Gouvernement. Celui qui peut s’enorgueillir d’une telle chose, est Barthélémy Kassa. Il est redevenu depuis le 12 octobre dernier, ministre alors qu’il était jusqu’en avril 2011 celui du pétrole. Mieux, en retrouvant de nouveau une place au sein de l’équipe gouvernementale, il dirigera dorénavant un département ministériel dont les prérogatives sont plus étendues que celle du Ministère des Recherches pétrolifères  qu’il dirigeait il y encore une vingtaine de mois. En effet, il assumera les fonctions de Ministre des Mines et de l’énergie. Sofiath Onifadé, lui cède quant à elle ce département ministériel qu’elle occupait depuis avril 2012. 06 mois après son entrée dans le Gouvernement, elle remplace Séfou Madina au Ministère de l’Industrie et du Commerce. C’est donc  le 2ème portefeuille ministériel qu’elle occupe, alors que celle dont elle prend la place subit le même sort qu’Adidjatou Mathis, l’ex-Ministre de l’Economie. Comme celle-ci, Séfou Madina faisait partie de ces personnes qui faisaient leur baptême de feu à la tête d’un ministère, après leur nomination dans le 1er Gouvernement formé par Boni Yayi après sa réélection en mars 2011. Mais contrairement au cas d’Adidjatou Mathis, les raisons qui ont justifié l’éviction de Séfou Madina de l’exécutif n’ont pas été évoquées. 


Bernado Houenoussi

Dakar : plaque tournante des gouvernements locaux d’Afrique


Sommet Africités VI


Le cachet spécial de cette rencontre


Depuis sa première édition en 1998 à Abidjan (Côte d’Ivoire), le sommet Africités est devenu progressivement un cadre privilégié de dialogue entre les élus locaux africains et les autres acteurs intervenants  à cet échelon. Bien qu’il s’inscrive dans cette droite ligne, le 6ème sommet Africités qui se tiendra du 04 au 08 décembre prochain à Dakar, se singularise par rapport aux précédents. 



                                            L'affiche du sommet Africités VI

Photo : africites.org


A côté des sessions thématiques, spéciales et politiques qui ponctuent les sommets Africités,  deux tables rondes et plusieurs évènements spéciaux sont également prévus pour cette édition par les Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (Cglua), le principal maitre d’œuvre de cette rencontre. L’une de ces tables rondes programmées pour le 04 décembre réunira des prix Nobels sur la thématique suivante : « Quelle place pour l’Afrique dans le monde d’aujourd’hui et de demain ». Intitulée : « Construire l’unité et l’intégration de l’Afrique : quels chemins et quelles étapes, où en sommes-nous en 2012 ? », la seconde table ronde rassemblera le 07 décembre plusieurs anciens Chefs d’Etat africains. Entre ces deux rendez-vous, les autorités locales d’Afrique auront à travers les évènements spéciaux des rencontres avec leurs homologues d’autres régions du monde. Il est ainsi prévu respectivement les 04, 05 et 06 décembre des rencontres avec les autorités locales de Turquie, de Chine et du Brésil. Le thème du sommet Africités VI est : « Construire l’Afrique à partir de ses territoires : quels défis pour les collectivités locales africaines ? »


Bernado Houenoussi

Can 2015


Sport


Le Bénin a-t-il déjà la Can 2015 en ligne de mire ? 


Alors que les écureuils étaient absents de la Coupe d’Afrique des nations (Can) qui s’est jouée en janvier dernier au Gabon et en Guinée-Equatoriale et qu’ils sont éliminés pour celle qui se jouera en janvier prochain en Afrique du sud, leur préparation pour la Can de 2015 au Maroc semble ne pas être actuellement la priorité de la fédération. 



                                        Les écureuils du Bénin
 


Les écureuils sont toujours en lice pour les éliminatoires de la coupe du monde de 2014 au Brésil. Mais la Fédération béninoise de football (Fbf) doit également mettre sur ses tablettes, un programme cohérent dans le cadre de la préparation de l’équipe nationale pour la Can de 2015 au Maroc. Or, rien ne dessine sur ce point. Bien que cette échéance soit prévue dans deux ans, la phase éliminatoire à l’issue de laquelle les pays qualifiés seront connus démarrera probablement à la fin de l’année 2013. Aussi, si elle s’évertue à mettre d’ores et déjà en place un tel programme, la Fbf montrerait qu’elle a tiré les leçons nécessaires après les écureuils n’aient pas pu se qualifier pour les Can de 2012 et de 2013. Engluée depuis décembre 2010 dans une crise interminable, le climat n’est pas serein entre les acteurs du football béninois alors qu’Anjorin Moucharafou s’accroche avec la bénédiction de l’exécutif au poste de président de la fédération. Bien que la récente qualification des écureuils juniors pour la Can de 2013 en Algérie, lui ait à n’en point douter redonnée du sourire, ses opposants comme une partie du public l’attendent toujours au tournant. 


Bernado Houenoussi

mardi 9 octobre 2012

Le Bénin se distingue pour Harubuntu 2012


Concours Harubuntu 2012


Deux candidats béninois se distinguent


Depuis 2008 en partenariat avec les Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (Cglua), l’Ong belge Echos Communication organise le concours Harubuntu. Ce prix valorise chaque année, des projets mis en œuvre par des personnes d’origine africaine et qui y vivent. Cette année, deux candidats béninois se sont particulièrement illustrés. 


                                                 Jude Zounmènou
Photo : Bernado Houenoussi

                                                        Madina Kiki

Photo : Bernado Houenoussi


Jude Zounmènou est l’un des 06 lauréats du concours Harubuntu 2012, tandis que Madina Kiki fait partie des 14 candidats qui ont été nominés avant le choix parmi eux des impétrants de cette année. Depuis 2010, Jude Zounmènou organise à Porto-Novo, le festival : Téni-Tédji, les 72 heures de la marionnette au Bénin. A travers cet évènement, l’association Thakamou Culture Arts qu’il dirige promeut au Bénin l’art de la marionnette. Elle veut en faire notamment un puissant vecteur pour la sensibilisation et l’éducation des populations par le biais de la marionnette. Il s’agit de s’appuyer sur la dérision pour parler des thèmes tels que l’handicap et la vaccination des enfants contre la poliomyélite. Quant à Madina Kiki, elle dirige depuis plus d’une décennie un hôtel à Ganvié, une cité lacustre. Sur les eaux du lac Nokoué, elle a érigé sur de la terre ferme son centre qui propose plusieurs activités destinés aux touristes. Ceux-ci peuvent y manger, y dormir, et acheté des objets artisanaux. Aussi, Madina Kiki entouré par plusieurs enfants orphelins qu’elle a recueillis, est la figure de proue des femmes de Ganvié qui l’a sollicitent régulièrement. Jude Zounmènou et les 05 autres lauréats du concours Harubuntu 2012, recevront leurs prix en marge de la 6ème édition du sommet Africités qui se tiendra du 04 au 08 décembre prochain à Dakar (Sénégal).  


Bernado Houenoussi