mardi 25 octobre 2011

Rumeurs sur la promotion du fils du président de la république



Éventuelle nomination de Nasser Yayi à la Cpi


Le chef de l’Etat veut-il céder au népotisme ?


Les carrières politiques de Lehady Soglo 1er adjoint au maire de Cotonou depuis 2003, et celle de Modeste Kérékou, ancien député à l’Assemblée nationale, et naguère membre du gouvernement de Boni Yayi, ont été porté à bout de bras par leurs pères respectifs, Nicéphore Soglo et Mathieu Kérékou. Boni Yayi, qui a succédé à ces deux personnages à la tête de notre pays, aurait nommé l’un de ses fils à la tête du Conseil présidentiel de l’investissement (Cpi).


Nasser Yayi


La nomination de Nasser Yayi à la tête du Conseil présidentiel de l’investissement (Cpi), aurait été actée lors du conseil des ministres de la semaine dernière. Mais cette information ne figure pas dans le compte rendu de cette réunion gouvernementale. Quoi qu’il en soit, ce conseil mis sur pied par Boni Yayi quelques mois après son élection en mars 2006, marche sur les plates bandes du Centre de promotion des investissements (Cpi-Bénin). Celle-ci créé depuis 98 et placée sous la tutelle du Ministère du Développement s’est vue assignée des missions et des objectifs. L’une de ses missions est « d’assurer l’attraction des investissements intérieurs et directs étrangers ». Ses objectifs sont entre autres « d’accueillir et conseiller les investisseurs nationaux et étrangers afin de faciliter la réalisation rapide de leurs projets». Si la nomination de Nasser Yayi à la tête de conseil présidentiel était officiellement confirmée, elle serait en contradiction avec le principe de la Refondation, sur lequel Boni Yayi a fondé son second quinquennat. Dans la même logique, par la Refondation, il s’agit avant tout pour lui de sonner le glas de toutes ces pratiques qui constituent une entrave au développement du Bénin. Alors si le chef de l’Etat nomme son fils à ce poste, cela sera perçu et ce quelque soit les mérites qu’auraient Nasser Yayi comme du favoritisme, en bref du népotisme.


Bernado Houenoussi

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