jeudi 13 janvier 2011

Politique au Bénin

Boni Yayi, Président du Bénin




Elections présidentielles 2011



Le premier tour aura lieu le 27 février prochain



Conformément au Conseil des Ministres du vendredi 07 janvier dernier, le premier tour des élections présidentielles est fixé pour le 27 février 2011. S’il est satisfaisant que le Président de la République marque sa réelle volonté de tenir les prochaines joutes présidentielles avant la fin officielle de son mandat, n’est-il pas loisible de se poser la question de savoir si toutes les dispositions techniques seront prêtes à cet effet, surtout lorsqu’on sait que c’est la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) qui va servir de base au vote des populations ?



Marcel Kpogodo

Politique au Bénin

Abdoulaye Bio Tchané, l'énigmatique, le charismatique, le pragmatique







Après la publication des grandes lignes de son projet de société





Abt broute dans l’électorat de l’Union fait la nation





Le 4 janvier dernier, l’actuel Président de la Boad, Abdoulaye Bio Tchané, s’est officiellement déclaré Candidat aux élections présidentielles qui, on le sait désormais, se dérouleront le 27 février 2011, pour le premier tour. Depuis cette investiture, contrairement à ce à quoi il fallait s’attendre, l’électorat de l’Union fait la nation se trouve grappillée de part et d’autre par la coalition Abt.





S’il est une chose que les Béninois attendent de pied ferme lorsqu’une personnalité se déclare candidat à l’élection présidentielle, c’est le projet de société qu’il est censé porter. En effet, le peuple veut réfléchir profondément, afin de déterminer si les aspirants à la succession de Boni Yayi font le poids. A ce point de vue, le programme proposé par l’Union fait la nation aura laissé sur sa faim. Et, de sources proches d’un certain nombre d’observateurs de poids de la vie politique béninoise, les grandes actions proposées par Adrien Houngbédji au peuple font se poser de nombreuses questions ; certains d’entre eux sont allés jusqu’à se demander comment un tel projet a pu être conçu, lorsqu’on sait que l’Union fait la nation, c’est un conglomérat de personnalités politiques de haut vol et d’une expérience solide du pouvoir d’Etat même si, à part Nicéphore Soglo, aucun des poids lourds de cette coalition n’a eu la chance d’exercer le poste administratif suprême. Ainsi, Abdoulaye Bio Tchané, avec le calme qui le caractérise et l’intellectualisme bon teint donnant de l’éclat et de l’influence à sa personnalité, a plus impressionné par des vues de réalisation d’une hauteur respectable. Conséquence : depuis le 4 janvier dernier, les déçus du Changement, dans une importante proportion citadine, qui étaient allés se consoler dans les bras de l’Union fait la nation, se sont vus séduits par Bio Tchané et son charisme et, désormais, n’ont plus d’yeux que pour lui. Donc, s’il y a quelqu’un à qui la candidature d’Abdoulaye Bio Tchané fait directement du mal, c’est Adrien Houngbédji qui aura fort à faire, soit pour améliorer sa proposition de programme, soit pour communiquer davantage sur une liste de futures réalisations qui, pour l’instant, emballent peu. Reste à savoir si le programme de gouvernement de Boni Yayi, très attendu, saura se mettre au-dessus de celui de ses immédiats poursuivants dans la course à la Marina.



Marcel Kpogodo

Politique au Bénin

DISCOURS DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L’ETAT, CHEF DU GOUVERNEMENT A L’OUVERTURE DU FORUM SUR LE BILAN DE L’ACTION GOUVERNEMENTALE

Cotonou, le 08 janvier 2011

• Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,

• Honorable Députés à l’Assemblée Nationale,

• Messieurs les Préfets de Départements,

• Madame et Messieurs les Maires,

• Distingués invités,

• Mesdames et Messieurs,

C’est pour moi un motif de réelle satisfaction que de procéder ce jour, samedi 08 janvier 2011, à l’ouverture du Forum sur le bilan de l’action gouvernementale menée durant le quinquennat qui s’achève.

Le présent forum faut-il le souligner, vise à rendre compte au peuple béninois de la gestion de mon gouvernement durant le mandat qu’il m’a confié à la tête de notre Etat.

Je me limiterai dans mon présent message à en retracer les grandes lignes, laissant le soin aux Ministres de développer le détail chacun en ce qui le concerne.

Comme je l’avais annoncé dans mon discours d’investiture le 06 avril 2006 à Porto-Novo, le peuple béninois, en adhérant massivement à mon projet de société, a choisi de se tourner résolument vers l’avenir pour relever les défis du troisième millénaire et occuper une place de choix au sein des nations émergentes.

A cette même occasion, j’avais également rappelé les grandes lignes de mon programme, en insistant sur quatre volets majeurs, à savoir :
la qualité des ressources humaines ;
une gouvernance concertée pour réaliser un programme d’avenir autour des valeurs cardinales que sont le travail, la discipline, l’intégrité, l’obligation de résultat et l’obligation de rendre compte ;
le développement de l’esprit d’entreprise, l’élargissement des opportunités de création de richesses et d’emplois pour stimuler et accroître le rythme de la croissance ;

enfin, la construction de nouvelles infrastructures, susceptibles d’impulser une dynamique au processus du développement de l’économie nationale.

Pour mettre en œuvre ces grands chantiers de mon projet de société, mon Gouvernement a élaboré un document de référence qui a décliné les Orientations Stratégiques de Développement en six principaux axes à savoir :

• reconstruire une Administration au service de l’intérêt général et de la promotion de l’entreprise ; • assainir le cadre macro-économique et maintenir sa stabilité ; • promouvoir le renouveau économique ; • développer les infrastructures économiques et sociales ; • renforcer le capital humain ; • assurer le développement équilibré et durable de l’espace national à travers le développement à la base.

Ces Orientations Stratégiques de Développement faut-il le rappeler, sont opérationnalisées à travers la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP), cadre fédérateur et intégrateur des politiques sectorielles, auxquelles est annexé un programme d’actions prioritaires.

Aussi, se révèle-t-elle un instrument participatif qui prend en compte les principes de la gouvernance concertée et de la dimension spatiale du développement.

Partant de cette stratégie globale, les actions de mon gouvernement se sont focalisées sur cinq principaux axes que sont :

1. l’accélération de la croissance dans un cadre macro-économique stable ;

2. le développement des infrastructures ;

3. le renforcement du capital humain ;

4. la promotion de la bonne gouvernance ; 5. le développement équilibré et durable de l’espace national.

Cela dénote de la corrélation évidente entre mon projet de société, les orientations stratégiques de développement et la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté. Mon gouvernement a veillé à ce que sa vision et la stratégie mise en œuvre pour la traduire dans la réalité cadrent parfaitement avec les études de perspectives à long terme « Bénin Alafia 2025 » à l’horizon duquel le Bénin est un pays phare, un pays bien gouverné, uni et de paix à économie prospère et compétitive, de rayonnement culturel et de bien-être social.

Les fondements de mon action étant ainsi posés et la stratégie pour sa mise en œuvre ainsi définies, mon gouvernement dès lors s’est résolument mis au travail pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés.

Dans le cadre de l’accélération de la croissance, les résultats obtenus à partir de 2006 résultent notamment de l’assainissement des finances publiques, de la restauration de la confiance au niveau des opérateurs économiques, de l’engagement des réformes au niveau du Port de Cotonou, de l’assainissement du secteur des télécommunications dont celui des GSM. Ils découlent également de l’accélération des réformes des entreprises publiques à savoir la SONAPRA, la Continental Bank, Bénin Télécoms, l’Industrie Béninoise du Bois (IBB), la SBEE, la Société des Ciments d’Onigbolo ; ils tiennent également de l’intensification de la coopération avec le Nigéria, de la mise en œuvre de la politique des grands travaux ainsi que de la mécanisation progressive de l’agriculture et de la disponibilité des intrants vivriers et coton qui ont permis l’amélioration relative des productions vivrières et cotonnière.

Au plan macro-économique, le taux de croissance a connu une courbe ascendante passant de 2,9% en 2005 à 3,8% en 2006, à 4,6% en 2007 et 5,1% en 2008.

L’accélération de la croissance s’est également traduite à travers une amélioration des recettes, une maîtrise des dépenses publiques, des efforts pour respecter les critères de convergence de l’UEMOA et un niveau d’endettement public modéré.

La dette salariale évaluée à 180 milliards de FCFA environ en 2006 a été entièrement apurée par le budget national et l’opération de titrisation.

Le ratio dette publique sur le PIB est de 30% contre une norme de 70% fixé par le pacte de convergence de l’UEMOA ; ce qui permet de maintenir une large capacité d’endettement pour les besoins sains de financement du développement de notre pays. Cette croissance ascendante aurait pu se poursuivre au cours des années 2009 et 2010 n’eûssent été les chocs extérieurs que sont la crise énergétique, la crise alimentaire et la crise économique et financière et les effets des changements climatiques dont les répercussions sur notre économie ont freiné ce rythme en ramenant le taux de croissance autour de 3%.

Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement, Honorables Députés, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,

L’accélération de la croissance au cours des années 2006 à 2008 s’est accommodée avec le développement des infrastructures routières, énergétiques, portuaires, aéroportuaires et de télécommunications. Le réseau routier national s’est nettement amélioré qu’il s’agisse des routes bitumées ou des routes en terre.

En cinq ans, le réseau des routes bitumées ouvertes est de 400 km soit à peu près l’équivalent du 1/3 des efforts consentis dans le secteur depuis l’indépendance. Pour ce qui est des routes en terre, un linéaire de 624 km a été mis au gabarit et couvre l’ensemble des départements de notre pays.

Dans le domaine de l’énergie, mon gouvernement y a consacré d’importantes ressources pour améliorer l’offre d’énergie à travers les appuis importants consentis à la SBEE, les investissements structurants dans le domaine des transports, de la production et de la distribution de l’énergie.

Dans la même veine, mon gouvernement a engagé la construction de la centrale thermique de Maria Gléta dont la transformation de la turbine à gaz en cycle combiné permettra d’augmenter sa capacité à 110 Mégawatts.

Le barrage hydroélectrique d’Adjarala d’une puissance totale de 147 Mégawatts dont l’instruction est en cours sera réalisé en conformité avec la politique sous-régionale de l’hydroélectricité. De même, mon gouvernement a ouvert le secteur de la production d’énergie aux investisseurs privés et vient d’autoriser la construction d’une nouvelle centrale d’au moins 50 Mégawatts sur le même site de Maria Gléta. La première centrale solaire de 5 Mégawatts concédée à une entreprise privée sera construite à Kandi.

Le transport de l’énergie électrique s’est nettement développé avec le transport des lignes de haute et moyenne tension permettant de couvrir le territoire national. Les investissements consentis dans le secteur de l’énergie ont permis d’accroitre sensiblement le taux de couverture en électricité tant en milieu urbain qu’en milieu rural.

S’agissant du secteur portuaire, les investissements réalisés grâce à la coopération avec le Gouvernement américain à travers le Millénium Challenge Account ont permis d’améliorer les performances du Port de Cotonou et d’accroître en deux ans ses capacités avec l’aménagement en cours et la mise en concession de deux nouveaux quais. Au terme des travaux, la compétitivité du Port de Cotonou sera certainement remarquable.

Les infrastructures aéroportuaires ont également bénéficié d’une attention particulière de mon gouvernement avec l’agrandissement de l’aérogare de Cotonou qui est passé de 9 à 23 postes et la construction en cours de l’aéroport de Tourou.

Quant aux infrastructures de télécommunication, mon gouvernement s’est employé à améliorer le taux de couverture du territoire national tant pour la radio que pour la télévision nationale qui est passé de 40% à 95%. Mieux, les émissions de la télévision nationale sont désormais suivies en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient, en Océanie, aux Etats-Unis d’Amérique, au Canada, en Amérique Latine et dans les Caraïbes depuis le dernier trimestre de l’année 2010.

Tous ces investissements visent à faire jouer pleinement à notre pays sa vocation de pays de transit par excellence, autrement dit de hub sous régional, en même temps qu’ils renforcent auprès de nos compatriotes de l’intérieur du pays et de la diaspora la fierté d’appartenir à une nation qui aspire au progrès social.

Mesdames et Messieurs, Distingués invités,

Fidèle à mon engagement de renforcer le capital humain, mon gouvernement a fait de la question de l’éducation un véritable cheval de bataille.

Ainsi, les frais de scolarisation au niveau des enseignements maternel et primaire ont été supprimés. Cette mesure de gratuité s’étend progressivement au niveau des collèges et du supérieur avec la gratuité des inscriptions des élèves filles des classes de 6ème et 5ème, et l’inscription sans frais des étudiants non boursiers dans les facultés.

Ces actions visent à améliorer l’accès à l’enseignement tout en soulageant les efforts des parents d’élèves. Les interventions dans le secteur de l’éducation sont également lisibles à travers le recrutement par milliers du personnel enseignant des trois ordres d’enseignement ainsi que l’amélioration notable de leurs revenus.

Il convient de citer également dans ce volet, les nombreuses salles de classe, les amphithéâtres, les infrastructures d’hébergement ainsi que les équipements et matériels didactiques de tout genre qui ont été réalisés ou acquis au cours du quinquennat.

Dans le secteur de la santé, mon gouvernement, dans le souci de lutter contre la mortalité maternelle a décidé de la gratuité de la césarienne. De même, pour améliorer la qualité des soins aux populations, le gouvernement a entrepris la construction et l’équipement de nombreuses infrastructures sanitaires dans tous les départements.

L’accès à l’emploi des jeunes n’a pas été occulté. Un fonds spécial, le Fonds National pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes a été créé à l’appui d’autres initiatives de formation à l’entreprenariat qui méritent d’être poursuivies et améliorées.

Mon gouvernement a, par ailleurs, restauré le Service Militaire d’Intérêt National où de nombreux appelés ont accompli avec fierté et loyalisme leur mission citoyenne qui fait d’eux des citoyens nouveaux, respectueux des biens publics, des lois de la République et imbus des valeurs d’éthique, toute chose qui doit caractériser la jeunesse d’une nation, espoir de demain.

L’autre chantier sur lequel mon gouvernement s’est engagé durant le mandat qui s’achève a été la promotion de la bonne gouvernance.

A cet égard, la volonté d’engager la lutte contre la corruption s’est traduite par la création de l’Inspection Générale d’Etat et le renforcement des autres Corps de contrôle de l’Etat. La saisine de la justice des cas de malversations avérées commises par des citoyens ordinaires et la saisine de l’Assemblée Nationale pour transmission à la Haute Cour de Justice des cas de crimes économiques dont se seraient rendus coupables des ministres en fonction ou ceux n’étant plus dans l’exercice de leurs fonctions.

La bonne gouvernance s’est également traduite avec l’application du principe de subsidiarité dans le contexte actuel de décentralisation/ déconcentration et de transfert progressif des ressources aux communes leur permettant d’exercer les attributions que leur confèrent les lois de décentralisation. Mon gouvernement a été toujours animé par l’esprit de solidarité nationale et de prospérité partagée, toute chose qui concourt à assurer le développement équilibré et durable de l’espace national. C’est du reste la mise en œuvre d’une disposition constitutionnelle qui prévoit que « l’Etat veille au développement harmonieux de toutes les collectivités territoriales sur la base de la solidarité nationale, des potentialités régionales et de l’équilibre inter-régional ».

A cet effet, plusieurs projets et programmes sectoriels ont été mis en œuvre sur le territoire national à travers notamment des projets agricoles au profit de la jeunesse, des infrastructures routières et d’aménagement de pistes pour faciliter l’écoulement de la production, des programmes d’électrification rurale pour promouvoir le développement local, des infrastructures scolaires pour améliorer les conditions d’études des apprenants et l’organisation tournante des fêtes du 1er août en vue de renforcer les équipements et infrastructures des chefs-lieux de département. Le programme de microfinance aux plus pauvres a été particulièrement bien accueilli par nos chères mamans. Le nombre total de personnes impactées est d’environ 728 000 pour un montant cumulé de 38,5 milliards FCFA.

Toutes ces actions n’ont été possibles que grâce à l’existence d’un climat de paix sociale que le gouvernement s’est investi à préserver en maintenant le dialogue avec les partenaires sociaux au point d’en créer un cadre permanent de concertation. Tout cela n’a été également possible que grâce au fonctionnement relativement harmonieux de nos Institutions dans un esprit de tolérance, de dialogue et de consensus. Et c’est pour renforcer les précieux acquis démocratiques de notre peuple que mon gouvernement a proposé à la Représentation Nationale un projet de loi visant la relecture de notre Constitution après vingt ans d’application.

S’inscrit également dans cette même logique, le projet de loi visant la réforme de la Commission Electorale Nationale Autonome, un nouveau découpage territorial et la réalisation de la Liste Electorale Permanente Informatisée (LEPI). Fort heureusement, cette LEPI est à sa phase d’achèvement malgré les péripéties de sa mise en œuvre et sa réalisation effective constituera une victoire pour le peuple béninois en raison des multiples avantages qu’on en tire et des nombreuses applications qu’elle offre.

Par ailleurs, je ne saurais passer sous silence le rôle déterminant qu’ont joué nos forces de défense et de sécurité avec un professionnalisme remarquable qui fait notre honneur même au-delà de nos frontières. Mon gouvernement s’est employé à améliorer leurs conditions de vie et de travail tout en renforçant les effectifs et en dotant les unités d’infrastructures et de matériels leur permettant d’accroître leur efficacité. Je leur rends un hommage mérité.

Au cours de ce quinquennat qui s’achève, les bénédictions divines ne nous ont jamais fait défaut et c’est pourquoi je n’aurais de cesse de louer le Seigneur pour ses multiples bienfaits à l’égard du peuple béninois et de ses dirigeants.

C’est l’occasion de remercier du fond de mon cœur mes chers compatriotes pour la confiance qu’ils ont placée en moi en me donnant la chance exceptionnelle de servir la République et j’avoue avoir beaucoup appris au cours de mon mandat qui arrive à son terme.

Ce qui a été fait en cinq ans est sans doute significatif mais n’est pas suffisant pour combler les attentes des béninoises et des béninois tout ceci n’étant qu’une œuvre humaine qui comporte certainement des faiblesses.

Mais je crois avoir donné le meilleur de moi-même avec l’appui de mon gouvernement, de tous mes autres collaborateurs, du peuple béninois et de l’ensemble de nos partenaires techniques et financiers pour mettre le Bénin sur la voie de l’émergence et donner l’espoir d’un mieux-être à tout notre peuple.

Je leur adresse mes vifs remerciements pour leur soutien ineffaçable dans l’histoire de ce quinquennat.

Le développement d’une nation est une œuvre de longue haleine. L’essentiel est d’y croire et de travailler sans relâche pour vaincre les obstacles avec la contribution de tous dans un esprit patriotique. Grâce aux efforts de nous tous l’espoir est permis et le Bénin avance et avancera toujours vers des lendemains meilleurs, vers la démocratie, le progrès et la prospérité.

Mes chers Compatriotes,

Comme j’ai eu à vous le rappeler lors de la présentation de mes vœux à l’orée du nouvel an, notre Créateur nous aurait mieux protégé et assisté davantage si nous l’avions aidé à nous aider. Permettez-moi de vous le rappeler car c’est très important pour ma patrie, la vôtre, notre patrie commune.

Je le dis bien, l’heure est venue de rebâtir notre chère patrie sur la base de la remise en cause totale de ce système que nous continuons de mettre en place alors qu’il produit plus de pauvreté que de richesse, alors qu’il ne règle pas le problème de déficit entre la croissance démographique et la création des richesses ; alors qu’il accroit la vulnérabilité de notre pays et de notre économie pénalisant de ce fait les jeunes et les femmes.

C’est le moment de rebâtir notre République sur la base de nouveaux hommes et fonder notre espoir sur notre culture, nos valeurs et notre jeunesse, pilier de nos ressources.

C’est le moment de fonder notre Nation sur des institutions crédibles capables de faire d’elle une Nation qui partage les valeurs du monde libre avec une démocratie consolidée au service de notre peuple parce que capable de l’unir, de le nourrir, de faciliter son accès à l’éducation, de garantir son progrès social.

Enfin, c’est le moment de bâtir une Nation pleine de foi, de piété en Dieu ; une Nation disposée à regarder à tout moment, la face du Créateur. Car pour ce dernier, si son peuple s’humilie, prie et cherche sa face, Il l’exaucera, Il lui pardonnera et épargnera son pays de tout malheur.

C’est empreint de cet optimisme que je déclare ouvert, ce jour 8 janvier 2011, le forum sur le bilan de l’action gouvernementale.

Que Dieu bénisse notre Patrie commune !

Vive le Bénin !

Vive la République !

Je vous remercie.

Politique au Bénin

Boni Yayi, Président du Bénin


Forum sur les cinq années du Changement



Un oral grand public du Gouvernement



Les 08 et 09 janvier derniers, au Palais des congrès de Cotonou, l’ensemble des Ministres du Gouvernement béninois étaient réunis dans le cadre d’un forum. Il était question de faire le bilan des différentes réformes et avancées qu’à connues le Bénin depuis l’accession au pouvoir de Boni Yayi.



C’est sous la présidence de Pascal Irénée Koupaki, Ministre d’Etat chargé de la Prospective, du développement et de l’évaluation de l’action publique que le Forum a été placé. Mais, c’est Boni Yayi lui-même qui a tenu à en ouvrir les travaux le samedi 08 janvier. Devant les députés, maires, cadres des ministères et autres personnalités, tous les ministres ont présenté les différentes actions à mettre à l’actif de leur département. Dans un exercice inédit, ils ont tous répondu aux questions des différentes personnalités présentes et qui étaient désireuses d’avoir des éclaircissements sur des sujets précis. Huit communications ont aussi été présentées dans le cadre de cette rencontre. Elles concernaient, notamment, “l’avenir du port de Cotonou, le désenclavement rural et l’amélioration du sort des fonctionnaires“. C’est ainsi qu’au sujet du Port de Cotonou, “la réforme du secteur portuaire et de l’économie maritime en général“ a été présentée. En ce qui concerne “le désenclavement rural“, le point a été fait sur les infrastructures routières à l’intérieur du pays et sur les différents bitumages et sur les réhabilitations pour faciliter la jonction entre les différentes villes. La communication relative à l’amélioration de la situation des fonctionnaires de l’Etat a évoqué le “reversement de 19.300 agents, faisant ainsi passer l’effectif de la fonction publique de 47.175 à 66.475 agents. “ Et, 12.000 autres agents sont en attente d’être reversés, ce qui fait qu’à terme, l’effectif de la fonction publique béninoise sera de 78.475 agents. Les autres communications étaient, entre autres, relatives à “l’évolution du budget général de l’Etat, au remboursement de la dette et à l’assainissement du secteur des affaires. “



Bernado Houenoussi

Polirique au Bénin

Chronique politique

Dans les starting-blocks

Investiture d’Adrien Houngbédji le 18 décembre dernier, annonce en grande pompe de la candidature d’Abdoulaye Bio Tchané le 04 janvier et le forum organisé les 08 et 09 janvier derniers faisant le bilan des cinq années de gestion du pouvoir par Boni Yayi. Voilà trois évènements majeurs qui ont ponctué, ces trois dernières semaines, l’actualité politique béninoise. Les trois grands blocs qui s’affronteront dans le cadre de la course au fauteuil présidentiel en ont profité pour mettre en avant leurs différents projets politiques. Cela change de ces dernières années et mois de précampagne, où ils avaient habitué l’opinion à une rengaine bien rôdée et qu’ils récitaient à chaque fois. Le mot d’ordre dans les différents états-majors est maintenant de mettre en exergue leurs projets de société. Et, évidemment, sur ce plan, Boni Yayi, Adrien Houngbédji et Abdoulaye Bio Tchané ne sont pas dans la même dynamique. Le premier, à quelques semaines du terme de son quinquennat, est bien décidé à tout faire pour rempiler, pour cinq autres années ; il était donc utile pour lui et, ce, au-delà du fait que chacune de ces réformes soient déjà distillées sur le terrain par ses partisans, de mettre ses ministres sur le grill afin qu’ils défendent son programme d’action et la feuille de route qu’il a assignée à chacun d’eux. Car, au-delà de tout, il sera question pour les Béninois de savoir s’ils se sentent, soit beaucoup mieux, soit pire qu’il y a cinq ans. De la réponse à cette question dépendra le sort de Boni Yayi qui devra mouiller de bout en bout sa chemise pour la prochaine campagne. Ses proches, qui ne lui rendent pas toujours service sur le terrain et, pire, qui ne sont pas toujours dans la même dynamique que lui, ne traîneront pas les pas pour le suivre sur le terrain. Quant à ses deux principaux challengers que sont Adrien Houngbédji et Abdoulaye Bio Tchané, qui ont scellé une alliance de fait, il leur faudra convaincre les déçus du yayisme du fait qu’ils sont tous les deux bons pour le job de premier magistrat du peuple. Et, c’est l’optique d’un second tour éventuel qui sera un vrai test pour cette alliance entre l’Union fait la nation (Un) et la coalition regroupée autour d’Abdoulaye Bio Tchané. En effet, si Yayi affronte Houngbédji au second tour, rien ne prouve que Tchané soutienne l’Un et, même dans un tel cas de figure, il n’est pas assuré que le report de voix en faveur du candidat de l’Un puisse fonctionner à 100%. Boni Yayi a donc plus à craindre d’un duel entre lui et Bio Tchané au second tour. Et, là, l’Un n’hésitera pas à soutenir Bio Tchané pour barrer la route à Yayi ; il est évident que le report de voix fonctionnera dans ce cas, à un rythme de croisière et qu’il assurera quasiment l’élection de Bio Tchané, le socle de l’électorat de l’Un étant constitué par des personnes ayant une antipathie viscérale contre le chantre du Changement. Ces deux hypothèses écartent une toute autre, qui peut sembler absurde et presqu’invraisemblable. Et si Boni Yayi ne se qualifiait pas pour le second tour de l’élection présidentielle ?

Bernado Houenoussi

Politique au Bénin

Abdoulaye Bio Tchané, Actuel Président de la Boad, Candidat à la présidentielle du 27 février 2011


Déclaration officielle de candidature au Palais des congrès



Abdoulaye Bio Tchané propose une feuille de route très alléchante



Dans la soirée du mardi 04 janvier dernier, le président Abdoulaye Bio tchané a officiellement déclaré sa candidature à la nation. Cette cérémonie a eu lieu dans la Salle rouge du Palais des congrès, en compagnie d’éminentes personnalités du pays. Le président de l’Alliance pour un Bénin triomphant (Abt) en a profité pour lever un coin de voile sur son projet de société qui a beaucoup plu.



Les rumeurs se confirment. Abdoulaye bio Tchané est effectivement candidat aux élections présidentielles de 2011. La nouvelle est tombée dans la soirée du mardi 04 janvier dans la Salle rouge du Palais des congrès. En prélude à son discours, le candidat affirme sans ambages : « Chers compatriotes, c’est avec beaucoup d’humilité que j’ai décidé de répondre ’’OUI’’. Je serai candidat aux élections prédentielles de 2011 ». L’essentiel de l’exposé de l’émérite économiste qui aura tenu en haleine, pendant plus de quatre-vingt dix minutes, tout l’auditoire, aura été sa brillante communication sur sa feuille de route très attrayante et pleine d’originalité.



Abt et son quinquennat


Le social, l’économique et la gestion politique efficiente du pays sont les principaux axes autour desquels vont s’articuler les activités du candidat Abdoulaye Bio Tchané, dès son élection à la magistrature suprême en 2011. Pour un Bénin triomphant et prospère donc, il va falloir se pencher sur l’épineuse question de l’éducation, une gestion plus transparente des finances publiques, le règlement du problème du chômage en créant deux cent cinquante mille emplois par an pour les jeunes et une activité génératrice de revenus pour chaque femme du pays. Le candidat n’occulte pas de son programme d’action le problème récurrent de l’eau et de l’électricité, de l’accès facile et sans souci aux soins médicaux. Le clou de cette feuille de route constitue la construction de plusieurs stades de sports divers, d’un grand hôpital dont l’envergure serait au-delà de celui que nous connaissons déjà et, surtout, la construction d’un tramway pour desservir Cotonou et ses environs. Il faut également rappeler le projet de construction de route dans toutes les communes dénommé « Une commune, une route ». A travers un programme de travail aussi achalandé, le Président Bio Tchané entend trouver des solutions concrètes et efficaces aux problèmes qui entravent le décollage probant du Bénin sur tous les plans. Il déclare à cet effet : « Je ne suis pas un homme de problèmes mais un homme de réponses ». Pour l’assistance présente à cette manifestation grandeur nature, Bio Tchané incarne le mieux-être et le leadership dont le peuple béninois a besoin pour son épanouissement. Avec lui, c’est, semble-t-il, désormais parti pour un Bénin triomphant. Reste à savoir de quelles précautions politiques il pourra s’entourer pour s’entourer des personnalités capables de lui faire atteindre sa vision de développement du Bénin.



Thierry Glimman

mercredi 12 janvier 2011

Politique au Bénin

Abdoulaye Bio Tchané, Président de la Boad, Candidat à la présidentielle de février 2011



Pressions supposées du Gouvernement béninois sur le Président de la Boad




Du pain béni pour Abt





Abdoulaye Bio Tchané, Président de la Banque ouest-africaine de développement (Boad) depuis janvier 2008, vient d’annoncer, le 04 janvier dernier, sa candidature à l’élection présidentielle devant se tenir dans les prochaines semaines au Bénin. Mais, juste dans la foulée, une information selon laquelle le gouvernement béninois aurait proposé Christian Adovèlandé en remplacement d’Abdoulaye Bio Tchané a été distillée par les médias, une nouvelle qui ne viendrait que pour agrandir la popularité de l’actuel dirigeant de la Boad.





La prochaine élection présidentielle au Bénin sera âpre entre les trois grands candidats que sont Boni Yayi, Adrien Houngbédji et Abdoulaye Bio Tchané. Depuis que celui-ci, actuel Président de la Banque ouest-africaine de développement (Boad), a confirmé sa candidature à ce scrutin, le Gouvernement béninois aurait introduit une demande selon laquelle Christian Adovèlandé devrait le remplacer à la tête de la Banque. Dans le même temps, il est également prêté à Amani Toumani Touré, le Président malien, l’intention d’exiger la démission de Bio Tchané, s’il devait être candidat au scrutin présidentiel. Au-delà de toutes ces supputations, c’est un nouveau grain à moudre que le Président béninois donne aux partisans de Tchané se plaignant d’une politique d’intimidation qui serait orchestrée à leur encontre par l’Exécutif. Mis à part cela, il y a cinq ans, lorsque Boni Yayi, en ce moment-là, Président de la Boad, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de mars 2006, il n’a donné sa démission qu’après la confirmation par la Cour constitutionnelle de sa candidature. Et encore, au Parlement béninois quelques mois avant mars 2006, certaines modifications de la loi relative aux règles particulières pour l’élection présidentielle avaient pour objectif de l’empêcher d’être candidat. Cela a entraîné une levée de boucliers au sein de l’opinion publique et la fronde des parlementaires qui étaient acquis à sa cause. Mais, au finish, la Cour constitutionnelle a rejeté ces différentes modifications de la loi. Le candidat Boni Yayi avait alors l’habit de la victime. Voilà qu’aujourd’hui les rôles ont changé et qu’à son tour, il devient le bourreau du candidat Tchané. C’est donc une campagne politico-médiatique gratuite qui est faite par le Gouvernement pour le candidat Abdoulaye Bio Tchané affirmant être la « seule alternative crédible » pour la présidentielle de 2011.





Bernado Houenoussi

Conseil économique et social du Bénin

Nicolas Adagbè, Président du Conseil économique et social du Bénin




Activités du Conseil économique et social du Bénin





Le personnel a sacrifié à la tradition de présentation des vœux





Le vendredi 07 janvier dernier, à Cotonou, dans le cadre du Conseil économique et social (Ces), s’est tenue la cérémonie de présentation des vœux à Nicolas Adagbé qui préside, depuis peu, aux destinées de cette institution.



C’est en présence des membres du Bureau du Conseil économique et social (Ces), des autres conseillers et du personnel que cette cérémonie a eu lieu. Alors que s’achèvait la première semaine de cette nouvelle année, toutes ces personnes qui animent au quotidien le travail au sein de cette institution ont saisi cette occasion pour présenter leurs vœux à Nicolas Adagbé. Bien que l’évènement ait eu un cachet spécial, les différentes allocutions et autres prises de parole qui l’ont ponctué ont permis de faire le point sur les activités au sein de l’institution durant l’année écoulée. Une synthèse jugée globalement positive même s’il a été émis le souhait de voir continuer les efforts entrepris durant l’année 2010. Les autres membres du Ces sont, notamment, Gaston Azoua et Laurent Mètognon, tous deux des leaders syndicaux. Huguette Akplogan Dossa, qui est la coordonnatrice de Social Watch Bénin y siège également.



Bernado Houenoussi

Fête du vaudou au Bénin

Ganiou Soglo, Ministre de la Culture du Bénin




Célébration de la fête du vaudou le 10 janvier dernier



La colère de Dah Agbalènon



Le lundi 10 janvier, s’est tenue, sur tout le territoire béninois, la fête des religions endogènes. En matière de manifestations officielles, c’est le Stade de l’Amitié de Cotonou qui a servi de cadre à la célébration de cette Journée. Elles ont donné lieu à plusieurs allocutions venant aussi bien du monde des religions en général que de celui des autorités politiques. Le discours ayant retenu l’attention est celle de Dah Agbalènon, Secrétaire général du Cadre de concertation des instances religieuses du Bénin, qui a eu la langue acerbe envers le Président de la République.



Les reproches de Dah Agbalènon, Secrétaire général du Cadre de concertation des religions du Bénin, concernent la maigreur de la subvention annuelle accordée aux structures religieuses de manière générale, l’absence du Chef de l’Etat à cette nouvelle célébration de la fête du 10 janvier et l’incapacité qu’il a montrée à recevoir en audience le corps des responsables des religions endogènes du Bénin. Si l’intervenant a fait du Ministre d’Etat Kogui N’Douro, représentant Boni Yayi, son intermédiaire vers le premier des Béninois, il ne reste qu’à espérer que, dans les prochains jours, certaines des plaintes des vodounons de notre pays puissent se voir proposer des solutions.



Marcel Kpogodo

Manifestation au Ministère des Finances du Bénin

Idriss Daouda, Ministre des Finances du Bénin



Sit- in au Ministère des Finances



Les travailleurs durcissent leur stratégie



L’esplanade du Ministère des Finances a accueilli, le mardi 04 janvier dernier, un nouveau sit-in de soutien au disparu Pierre Urbain Dangnivo. Les travailleurs dudit ministère annonce une nouvelle série de cessations de travail si la situation n’est toujours pas décantée.



Regroupement et tollé général ce mardi 04 janvier au Ministère de l’Economie et des finances. En effet, l’Affaire ’’Dangnivo’’ refait surface dans le cœur de ces travailleurs, à l’orée de cette nouvelle année 2011. Le message de ce sit-in, tenu par ceux-ci dans l’enceinte de leur cadre de travail, est bien clair : reprise pure et simple des grèves au Ministère des Finances, en début de cette nouvelle année 2011, si l’affaire de leur collègue Pierre Urbain Dangnivo, porté disparu depuis bientôt 150 jours, n’est pas complètement élucidée. La motion lue par leur représentant n’a pas émoussé les ardeurs du Ministre Idriss Daouda. Pour sa part, il estime que cette affaire se trouve déjà entre les mains de la Justice. A cet effet, il déclare, sans pour autant convaincre les grévistes : « le Législatif, l’Exécutif et le Judiciaire ont des compétences diverses. Espérons que la Justice fera son travail avec célérité ».



Les travailleurs plus que jamais décidés à tout boycotter


Malgré ces propos du Ministre Idriss Daouda, les travailleurs décident de durcir leur position. Ainsi, tous les jeudis, les différents bureaux du Ministère seront au repos jusqu’à nouvelle ordre. Selon eux, si la vérité autour de l’affaire ’’Dangnivo’’ continue à traîner et que les actions pour l’étouffer persistent, il y aura donc abandon et boycott général des activités dans le ministère. C’est pourquoi, par le biais de ce sit-in très riche en couleurs et en sons, les travailleurs exigent du Gouvernement actuel, une diligence afin que Pierre Urbain Dangnivo revienne avant que les tenants et aboutissants ne soient clarifiés par la Justice.



Thierry Glimman

Sécurité au Bénin

Martial Sounton, Ministre de l'Intérieur du Bénin


Activités au Ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique




Martial Sounton rencontre le Haut commandement policier




Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique a eu une importante séance de travail avec le Haut commandement policier, à sa demande, en ce début d’année 2011. L’objectif de cette rencontre qui s’est tenue le mardi 04 janvier dernier était de rendre compte au Ministre de la situation sécuritaire du pays au cours de l’année 2010 et de recevoir de lui, de nouvelles instructions pour la nouvelle année. Ce fut l’occasion pour le Haut commandement policier, conduit par le Contrôleur général de police, Osséni Maïga Anki Dosso, Directeur général de la Police Nationale, de soumettre à l’Autorité ministérielle quelques doléances.



Pour le Directeur général de la Police nationale et son staff, l’occasion était propice pour remercier le Chef de l’Etat pour les nombreux investissements réalisés au profit de la police nationale. Pour l’officier de Police, ces efforts du Gouvernement ont permis à la police nationale d’améliorer sa capacité opérationnelle et de mieux sécuriser les personnes et les biens. Le Haut commandement policier a tenu à transmettre au Chef de l’Etat, par voie hiérarchique, sa reconnaissance et son souhait d’avoir d’autres investissements du Gouvernement, notamment pour l’acquisition de matériel roulant.


S’agissant du point de la situation sécuritaire, le Directeur général de la Police nationale s’est dit satisfait de la couverture sécuritaire du pays ces derniers mois et a qualifié de « globalement positive la situation sécuritaire du pays ». Il a indiqué que la police peut faire davantage si du matériel roulant lui était accordé de manière suffisante. Des messages de vœux, de part et d’autre, ont mis fin à la séance.




Cellule de Communication du Ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique du Bénin